Francine Niyonsaba est une athlète burundaise née le 5 mai 1993 à Bujumbura, au Burundi. Elle est spécialisée dans les épreuves de demi-fond, et plus particulièrement dans le 800 mètres.
Elle a commencé sa carrière sportive à l'âge de 16 ans, et a rapidement montré un grand potentiel. En 2011, elle remporte la médaille d'argent aux Championnats du monde juniors d'Athlétisme. Elle continue à se démarquer lors des compétitions internationales, remportant notamment la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro.
Cependant, c'est en 2012 que Francine Niyonsaba se fait véritablement remarquer. Elle établit un nouveau record burundais du 800 mètres et remporte la médaille d'or aux Championnats d'Afrique. Elle confirme sa domination régionale en remportant le titre aux Championnats d'Afrique en 2014 et en 2018.
Cependant, sa carrière a été marquée par une controverse. En 2019, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF, désormais World Athletics) a adopté des règles concernant le taux de testostérone chez les athlètes féminines. Ces règles ont eu un impact sur Francine Niyonsaba, qui a un taux de testostérone supérieur à la norme établie par l'IAAF. À la suite de cette décision, elle a été obligée de se tourner vers des épreuves plus longues, comme le 5000 mètres.
Francine Niyonsaba a également fait part de sa bisexualité, devenant ainsi une personnalité importante dans la lutte pour les droits LGBTQ+ dans le sport.
Malgré les obstacles, Francine Niyonsaba reste l'une des meilleures athlètes de demi-fond de sa génération. Elle est un exemple de persévérance et de détermination, tout en étant une voix forte pour la diversité et l'inclusion dans le sport.
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